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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 14:37

Globe le blog de Planète terre

  • Les candidats et le logement : poudre aux yeux et de perlimpinpin

    Par Sylvain KahnEtienne Goetz

     

    Dans "la France est morte. vive la France !", Planète terre et Globe vous proposent une série géographique dans le cadre de l'inventaire avant élections de France culture. D'ores et déjà, trois émissions et trois billets sont en ligne. Aujourd'hui, évocation du logement.

    Depuis qu'Eric Cantona, à la une de Libération, a fait mine de se présenter à l'élection présidentielle, les candidats se sont empressés de prendre en charge la problématique du logement. Plusieurs millions de Français sont touchés par le mal-logement. Hausse du prix du foncier et des loyers ; éloignement plus ou moins choisi, plus ou moins contraint des villes centre pour se loger ; endettement des ménages pour devenir propriétaire à tout prix ; mixité ou ségrégation socio-spatiale. Ces questions politiques sont éminement spatiales. Pourtant, les réponses apportées par les candidats restent borgnes ou aveugles. En effet, ils s'obstinent à répondre sans chausser les lunettes de l'analyse géographique et à ne pas voir les réalités de l'espace français.

    Globe vous propose de confronter les programmes des prinicipaux candidats aux analyses spatiales et territoriales développées par les sciences humaines et sociales. L'entrée par l'espace pour penser logement fait cruellement défaut aux prétendants.

     

    La crise du logement en images

     

    Quelles sont les régions les plus touchées par la crise du logement ? Retrouvez la carte de la crise du logement en France réalisée par L'Express.

    Qui sont ces maires en infraction ? Libération propose une carte interactive de l'application de la loi SRU à cette adresse.

     

    Jean-Luc Mélenchon : Le temps des cerises

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jean-Luc Mélenchon veut mettre fin aux règles "capitalistes" du marché du logement et déconstruire le rêve d'être propriétaire. Ce dernier - J.-L. Mélenchon, qui dit "je suis un petit bourgeois", est bien placé pour le savoir - est un piège et une illusion. "Le capitalisme qui organise la rareté du logement" propose comme réponse : "soyez tous propriétaires" ! Illusoire car : tout le monde ne peut le devenir ; et que ceux qui font l'immense effort d'y parvenir ne sont jamais que les "locataires de leur banque".

    Jean-Luc Mélenchon propose donc de "briser la rareté" ; de réquisitionner les logements vides ; et, comme Eva Joly précise-t-il, de baisser les loyers selon la méthode mise en œuvre en Allemagne.

    Comment faire pour briser la rareté ? En construisant un million de logements en cinq ans, soit 200 000 par an : du logement social. Jean-Luc Mélenchon en évoquant une autre époque, celle de ses 15 ans ; celle où "pas grand monde avait envie d'être propriétaire ; celle où nous vivions heureux en HLM".

    Xavier Desjardins a décodé le rôle et la fonction du logement social durant les Trente Glorieuses (article "le logement social au temps du néo-libéralisme", 2008). Sa fonction était d'aliéner les classes populaires et la classe ouvrière, fonction dont le rôle était, entre autres, de pousser les bénéficiaires à la docilité. "L’ancien système [construction de logement social de masse] permettait une production abondante, mais le système hiérarchisé était oublieux des circonstances et des contextes locaux. Le nouveau [construction de logement social résiduel pour les exclus] navigue entre des rebonds de centralisme trop brutaux et l’incapacité à orienter les politiques territoriales au nom du respect du local. Au cours des Trente Glorieuses, la politique du logement social était partie prenante du cercle vertueux qui faisait du progrès social la contrepartie à l’investissement dans la croissance économique. La docilité et l’implication étaient récompensées par une amélioration du confort ou un accroissement de la taille du logement. Aujourd’hui, la politique du logement est une des dimensions de la recherche de cohésion sociale : il ne s’agit plus de fournir à chacun un logement mais de s’assurer que chacun se loge de la manière la plus utile à la société de concurrence. Aussi, les insérés sont-ils invités à capitaliser tandis que les exclus se doivent d’accepter le jeu d’un apprentissage progressif de la responsabilité".

    Jean-Luc Mélenchon déclare à la fin de son discours que "les maires des communes de riches qui ne veulent pas du logement social et ne repectent pas les obligations de la loi SRU doivent être poursuivis et privés de toute subvention de l'Etat".

    Pas sûr que cette nostalgie pour une époque révolue et ce retour à un centralisme très directif ne soient en phase avec les réalités socio-spatiales d'aujourd'hui et de demain. Derrière cette focalisation sur la propriété se cache en effet la délicate question de la mixité socio-spatiale. Une question dont Jean-Luc Mélenchon ne souffle mot.

     

    Mixité et séparatisme socio-spatiaux : la question qui dérange

     

    Si elle dérange les candidats, qui la passent sous silence, la question divise les géographes. Existe-elle ? Christophe Guilluy et Monique et Michel Pinçon-Charlot déplorent le manque de mixité sociale dans les métropoles et la relégation des classes populaires en dehors des centre-villes, voire des villes-centre.

    Le logement social serait il la solution ? Ce serait trop simple ! Dans cet article de juin 2011, Christophe Guilluy, l'auteur de Fractures françaises, mettait en garde contre la fausse évidence - une facilité de discours, en fait - du recours au logement social. "Alors que les discours incantatoires sur le manque de logements sociaux n'ont jamais été aussi présents, rares sont les politiques qui s'émeuvent aujourd'hui de la disparition du parc privé, social de fait, dans l'ensemble des grandes villes. Ce silence est d'autant plus assourdissant que c'est ce parc privé, et non le parc social, qui a toujours répondu majoritairement aux besoins des couches populaires. L'ampleur de cette perte ne sera jamais compensée par la construction sociale. Les catégories populaires encore présentes dans les grandes métropoles sont désormais essentiellement locataires dans le parc social. Plus généralement, on observe que si la part des propriétaires occupants n'a cessé d'augmenter dans les grandes zones urbaines, celle des propriétaires occupants aux revenus modestes baisse. Ce basculement du statut d'occupation est un indicateur culturel de la place désormais accordée aux catégories populaires. Désormais, la présence de couches populaires mais aussi moyennes dans les grandes métropoles ne sera plus assurée que par le parc social. Contrairement à ce qui a prévalu jusqu'aux années soixante-dix, les catégories populaires devront désormais vivre à l'écart des lieux où se concentre l'essentiel du pouvoir économique, politique et culturel."

    Jacques Lévy ne partage pas ce diagnostic sur le séparatisme socio-spatial. Pour lui, la mixité sociale et culturelle est bien plus grande dans les centre-villes et les villes centres que ne le prétend C. Guilluy. Un thèse que soutiennent les membres du groupe d'étude réunis par la DATAR dans son diagnostic sur la France en 2012. Les "villes intermédiaires" connaissent certes l'entre-soi, mais elles sont, à l'échelle de l'agglomération, caractérisées par une cohésion sociale et culturelle forte.

    Marc Dumont l'a également indiqué dans l'émission Planète terre du 4 avril dernier : les inégalités de revenus sont moindre dans les villes intermédiaires. Ce sont les grandes métropoles, comme Paris (lire le café géo avec Michel et Monique Pinçon-Charlot), et aussi Marseille et Lyon, qui sont très segmentées et très inégalitaires ; mais pas les villes intermédiaires ou les métropoles périphériques. Une politique du logement ou de lutte contre les inégalités spatiales urbaines n'a de sens que si on cesse de considérer deux échelles bien commodes pour abuser les électeurs,
    mais non pertinentes pour faire face aux problèmes politiques qu'ils prétendent résoudre : l'ensemble du territoire français, et les quartiers dits sensibles, figés à dessein dans des clichés. Ce sont bien quelques très grandes agglomérations qui posent véritablement problème - parce que les élus locaux et leurs électeurs n'ont pas fait de la réduction des inégalités une priorité. Rien n'en témoigne plus que l'absence d'une communauté d'agglomération digne de ce nom à l'échelle de la métropole parisienne. Les partis se sont entendus pour conserver en Île-de-France un puzzle de communes jalouses de leur indépendance, politiquement très peu assemblées,
    Cette situation a fait croître et embellir les inégalités socio-spatiales depuis plus de trente ans. Pour mémoire, la première élection du maire de Paris au XX° siècle eut lieu en 1977. L'occasion de fonder un grand Paris, à l'échelle de Londres, a été perdu là !

    Et si Jean-Luc Mélenchon avait raté le passage de la lutte des classes à la lutte des places proposé par Michel Lussault ?

     

    Eva Joly : le modèle allemand hors-sol

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Eva Joly dénonce les travers du marché de l'immobilier qui poussent les prix des loyers et du foncier à une hausse insoutenable pour les classes moyennes. Ces classes moyennes seraient contraintes de se loger loin des centres. Eva Joly propose de prendre exemple sur notre voisin allemand pour geler les loyers. L'Allemagne est-elle encore un modèle en matière de logement ? Peut-on réguler le prix des loyers ? Marianne et le Monde font le point. Ces deux journaux mettent au jour une différence radicale de contexte. En fait, en Allemagne, les villes sont beaucoup moins densément peuplées que les villes françaises. L'augmentation de la demande de logement est sensiblement inférieure outre-Rhin.

     

     

    François Hollande : La baguette magique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Si François Hollande n'invoque pas la même explication que Jean-Luc Mélenchon sur les causes du manque de logement, le diagnostic et les propositions des deux candidats sont analogues. Dans son discours du Bourget, François Hollande disait : "Nous manquons de logements en France. Ils atteignent des prix insupportables, et pas simplement dans les grandes villes. Il faut donc plus de logements. C’est pourquoi je prendrai une décision : l’Etat montrera l’exemple, il mettra immédiatement à la disposition des collectivités locales tous ses terrains disponibles pour leur permettre de construire de nouveaux logements dans un délai de cinq ans. " "Il faut des villes plus équilibrées. Et je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes qui bafouent la loi de solidarité urbaine".

    La proposition de François Hollande qui le distingue est de doubler le plafond du livret A, dont l'argent est destiné à la construction de logements sociaux. Au passage, et en passant (voir la vidéo), la construction de logements sociaux - 150 000 par an pour François Hollande - et la solidarité territoriale font office de baguette magique pour rendre socialement mixtes les villes qui ne le sont pas (nous n'en saurons pas plus...).

    Et pourtant, nous dévoilent Xavier Desjardins et Katia Buoro, la facilité avec laquelle les maires contournent la loi SRU (loi relative à la Solidarité et au renouvellement Urbain, voulue par le gouvernement Jospin et votée par la majorité PS-Verts-PC en 2000) signale combien la coopération territoriale est utilisée par les maires pour ne pas lutter contre les inégalités socio-spatiales.

    D'autre part, s'agissant des propostions du candidat du parti socialiste, il n'est pas inutile de rappeler que son parti met souvent en avant sa grande expérience municipale. Bien entendu, celle-ci recouvre une très grande diversité de situations et de politiques de logement. Si le cas nantais crédibilise la bonne volonté affichée par F. Hollande, ce n'est pas le cas du bilan de Bertrand Delanoë, élu maire de Paris par une coalition PS-Verts-PC depuis 2001. Dans la capitale, paradoxalement, la relance très sensible de la construction de logements sociaux par la municipalité socialiste n'a pas du tout freiné la gentrification des quartiers traditionnellement populaires, ni augmenté la mixité sociale. C'est la conclusion imparable de l'enquête de Anne Clerval et Antoine Fleury dans un article de l'Espace politique paru en 2009.

     

    François Bayrou : le girondin est un jacobin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'intervention étatique que propose François Bayrou reste profondément ancrée dans une logique d'économie de marché. Si les prix du logement (location et vente) sont trop élevés en raison d'une pénurie, c'est-à-dire d'une demande supérieure à l'offre, alors l'Etat doit libérer ses terrains pour sensiblement augmenter l'offre et ainsi faire baisser les prix. Si l'accès au logement est inégal en raison d'un manque de confiance entre le propriétaire et le locataire, alors l'Etat doit être l'assureur en dernier recours et mettre fin au système de caution jugé injuste.

    Etonnament, la vision de François Bayrou est très centralisatrice. Pas plus que ses compétiteurs, qui, à l'exception de la candidate écologiste, Eva Joly, s'inscrivent tous dans une culture politique jacobine, François Bayrou le girondin n'intègre pas la démocratie locale dans sa réflexion sur le logement . Pourtant, analyse François Ascher, "l'absence d'élections au suffrage universel direct du pouvoir au niveau des agglomérations urbaines" est une des causes principales du problème du logement social.

     

     

    Nicolas Sarkozy : La France dé-territorialisée de la propriété sélective

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette vidéo de la campagne de 2007 est cruelle : sur le logement (comme, par ailleurs, sur l'emploi), les promesses de Nicolas Sarkozy n'ont engagé que celles et ceux qui les ont reçues. Selon C. Guilluy (Fractures territoriales, p. 118), de nombreux "ménages d'employés, d'ouvriers et de professions intermédiaires (...) en difficulté se sont installés à la campagne tout au long des années 1990 et 2000, essentiellement pour des raisons de coût du logement. (...) [Leur ] accession à la propriété et à la maison individuelle - rêve toujours aussi vivace - s'accompagne d'une baisse sensible de [leurs] revenus, [en raison de l'éloignement des équipements et des services urbains] et de l'augmentation régulière des charges, sans véritable garantie sur la valeur des biens. Les évolutions récentes des prix de l'immobilier montrent que, dans un contexte baissier, ce sont les maisons les plus éloignées des grands centres urbains qui perdent le plus de valeur".

    Alors que l'accès à la propriété est resté très sélectif, que le nombre de mal-logés n'a pas diminué, et qu'il y a toujours des personnes sans abri et sans domicile fixe, on entend bien dans ce discours son rêve poudre aux yeux (marchand de sable, diraient Pimprenelle et Nicolas) d'une France de propriétaires...pour tous. Les propositions de Nicolas Sarkozy en 2012 s'inscrivent dans le même paradigme : celui de la propriété. Mais elles sont bien plus modestes. « Mon intention est de diviser par deux les droits de mutation perçus par les notaires pour le compte de l'Etat et des collectivités locales à chaque changement de propriétaire d'un logement. Et il faut diminuer profondément les droits de mutation, a déclaré Nicolas Sarkozy le 18 mars dernier sur M6, jugeant paradoxal de dire aux Français: « bougez, changez de métier, déménagez alors qu'en même temps, les collectivités locales mettent des droits de mutation élevés. Pensez que l'année dernière, la mairie de Paris a touché un milliard d'euros sur les droits de mutation », a-t-il enchaîné.

    Dans une france dé-territorialisée, abstraite, la crise du logement serait donc avant tout un problème d'accession à la propiété. Le caractère idéologique et classiste de ce qui est présenté comme un rêve est dévoilé par Franck Bouaziz dans son article "Une crise de l'offre et de la solvabilité". Il attribue la flambée des prix de l'immobilier à deux sous-estimations. D'une part la sous estimation de la demande en logement (cette dernière, bien supérieure aux chiffres évoqués par le candidat, s'explique entre autres raisons par le démariage (Irène Théry) et la séparation de centaines de milliers couples chaque année) ; et, d'autre part par la sous-estimation des flux migratoires. Par ailleurs la frilosité des élus locaux à accorder des permis de construire, préférant la construction de bureaux plus rentables en termes de taxes, n'a fait qu'aggraver la situation. Les différentes mesures d'incitation fiscale pour accéder à la propriété, mises en place par les gouvernements UMP, étaient trop favorables aux populations figurant dans les plus hautes tranches d'imposition. Les injustices de départ ont ainsi été renforcées. De plus, l'augmentation des prix ainsi que celle de la part du budget réservée au logement (plus de 20%), mais aussi l'augementation de la durée d'endettement des ménages (12 ans en 1993 contre 18 ans en 2006) créent une véritable bombe à retardement en cas de retournement de situation du marché. La crise américaine en est le triste exemple. Le risque est d'autant plus fort que l'Europe n'est pas à l'abri de l'éclamtement de la bulle immobilière comme en témoigne l'Espagne.

     

    Marine Le Pen : La faute aux immigrés et le modèle du Rocher.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alors que tous les autres candidats déplorent le manque de logement, Marine Le Pen renverse le problème : pas assez de logements ? Réduisons la demande ! Deux cents mille étrangers de moins en France, ce sera autant de logements sociaux en plus (pour les Français), et une pression à la hausse sur les loyers en moins. En 1981, Jean-Marie Le Pen assénait : un million de chômeurs, c'est un million d'étrangers en trop. Vieille antienne, l'étranger est donc pour Marine Le Pen le bouc émissaire et l'immigration la variable d'ajustement phantasmée. Dans son article "immigration et besoins de logements : une équation inconnue", Patrick Simon explique quelle est la place des migrants sur le marché du logement. Il rappelle que les migrants arrivent et s'installent dans un petit nombre de régions et de départements. L'immigration n'est pas un problème pour le logement : c'est l'inverse ! Car les politiques d'immigration se focalisent trop sur l'emploi et pas assez sur le logement, mais aussi parce que les élus essaient de dériver les trajectoires des migrants hors de leur territoire en utilisant les lois concernant le logement pour le regroupement familial. Le logement devient ainsi une variable de contrôle aux mains des maires.

    Enfin, rappelle C. Guilluy (Fractures territoriales, pp.75 et 55), "des enquêtes de l'Insee et de l'Oriv montrent que si la concentration des étrangers dans le parc social reste une réalité, le nombre de propriétaires émigrés connaissait dans le même temps une forte progression". Celle-ci prend plusieurs formes. L'une d'elles est illustrée par "une enquête consacrée à la ville de Gonesse et de ses environs ; [elle] montre avec précision la réalité d'un mouvement d'accession au rêve pavillonaire de familles immigrées issues de quartiers difficiles". [A lire dans La France des "petits-moyens", de Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Yasmine Siblot, La Découverte, 2008].

     

    Le marchand de sable passe au dessus de la maison

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour aller plus loin :

     

    Émission Planète Terre :

     

    L'émission de Planète terre du 4 avril 2012, "le nouvel espace français : des centres et des périphéries partout" avec Marc Dumont et Laurence Barthe

    Émission du 9 mars 2008 "Série es enjeux géographiques de la politique locale, n°3 : des maires, pour quoi faire ?"

    "Les nouvelles géographies de la ville et des banlieues", émission du 1er juillet 2009 avec Michel Lussault et Béatrice Giblin

     

    Globe :

     

    À lire sur Globe : "Ne dîtes plus "péri-urbain" !

     

    Articles cités

     

    Carte de la crise du logement par l'Express

    Carte interactive de l'application de la loi SRU par Libération

    "Politique du logement social : chronologie" au 18 novembre 2011 sur le site vie-publique.fr

    Xavier Desjardins, « Le logement social au temps du néolibéralisme », Métropoles [En ligne], 4 | 2008, mis en ligne le 18 décembre 2008, consulté le 10 avril 2012.

    Christophe Guilluy "La « France périphérique » délaissée", 2004, Observatoire des inégalités

    Christophe Guilluy, "Géographie sociale : prendre conscience des fractures françaises", Constructif [En ligne], n°29, juin 2011

    Caroline Larmagnac, Emmanuelle George-Marcepoil, Francis Aubert, "les villes intermédiaires" Territoires 2040, la revue en ligne, n°3, 2012

    Michel et Monique Pinçon – Charlot,« Au secours, la lutte des classes revient à Paris ! Des bourgeois bohèmes à la ségrégation », café géographique, 2005

    Xavier DESJARDINS, Katia Buoro, « La solidarité par la coopération territoriale : opportunité ou illusion ? » 2011, citego

    Anne Clerval et Antoine Fleury , « Politiques urbaines et gentrification, une analyse critique à partir du cas de Paris », L'Espace Politique [En ligne], 8 | 2009-2, mis en ligne le 15 novembre 2009

    François Ascher, "Notre démocratie locale est inadaptée", Constructif, n°18, 2007

    Franck Bouaziz, "Une crise de l'offre et de la solvabilité", Constructif, n°18, 2007

    Patrick Simon, "Immigration et besoins de logements : une équation inconnue", Constructif, n°18, 2007

     

    Ouvrages cités

     

    Christophe Guilluy & Crhistophe Noyé, Atlas des nouvelles fractures sociales en France, ed. autrement, rééd. 2006

    Michel Lussault, De la lutte des classes à la lutte des places, Grasset, 2009

    Christophe Guilluy, Fracture françaises, François Bourin Editeur, 2010

    Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Yasmine Siblot, La France des "petits-moyens", La Découverte, 2008

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