« Un débat contradictoire, c'est argument contre argument, c'est pas une salle de classe », a plaidé M. Martinez en prenant l'exemple de son échange avec Jean-Paul Delevoye lors de la fête de l'Humanité.
Après d'autres leaders syndicaux, M. Martinez a rencontré mercredi le chef de l'État pendant « presque deux heures » à l'Élysée. « On n'a pas discuté que des retraites (…). Quand on ne se voit pas pendant presque deux ans et demi, on a plein de choses à se dire », a-t-il ironisé.Sur la réforme des retraites, « je n'ai pas l'illusion de pouvoir le convaincre », a-t-il reconnu.
« On travaille sur des mobilisations, des grèves interprofessionnelles, mais on ne met pas de côté toutes les grèves qui existent aujourd'hui », a-t-il dit.
De son côté, FO a estimé dans un communiqué que le fait que « le président de la République juge nécessaire de s'investir lui-même sur le dossier des retraites, indique que malgré près de deux ans de concertations (…) le gouvernement est loin d'avoir convaincu ».
« L'étape à venir prend, à l'évidence, aussi la forme d'une bataille de communication. FO ne la craint pas », a ajouté le syndicat qui prévoit « d'amplifier sa campagne d'information (…) et maintenant de mobilisation ».