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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 00:05
Logement en Île-de-France : ce que dit la dernière enquête
>Île-de-France & Oise|Frédéric Choulet|06 mars 2017, 20h50 | MAJ : 06 mars 2017, 21h25|0

PARIS, novembre.2016. Le rythme des constructions s’est accéléré ces dernières années. Mais toujours pas assez pour répondre aux besoins. 

LP/ OLIVIER BOITET
 
 

Un document de près de 200 pages dresse un tableau précis de l’évolution et de la situation actuelle de l’habitat à Paris et en Ile-de-France. 

Le rapport final de l’édition 2017 de la grande enquête sur le logement en Ile-de-France sera présenté ce mardi à Paris. Réalisé grâce à l’exploitation des données Insee 2013 par la direction régionale de l’Insee et plusieurs organismes régionaux *, ce document de près de 200 pages dresse un tableau précis de l’évolution et de la situation actuelle de l’habitat à Paris et en Ile-de-France. Si la qualité et le confort des logements progressent, son impact grandissant sur le budget des Franciliens inquiéte. Tour d’horizon.

Des constructions en hausse mais toujours pas assez. Fin 2013, l’Ile-de-France comptabilisait 5 122 000 logements au total. Contrairement aux idées reçues, on n’a jamais autant construit que ces dernières années. Entre 2007 et 2013, et ce malgré la crise bancaire, près de 45 000 logements neufs sont sortis de terre chaque année, particulièrement en grande couronne, 8 000 de plus que les années précédentes. Pourtant, le nombre de résidences principales a connu l’une des progressions les plus faibles de ces trente dernières années. La raison ? Une hausse des destructions et restructurations dans l’ancien.

L’habitat type : un trois pièces de 60 m2. La région compte une large majorité d’appartements : 72 %, dont la moitié ont été construits entre 1949 et 1981. La surface moyenne est de 60 m2 répartie sur 3 pièces.

 

 

 

La fin des toilettes sur le palier. L’inconfort sanitaire a presque entièrement disparu nous dit l’enquête. L’eau, les toilettes intérieures et les installations sanitaires en général sont partie intégrante de l’immense majorité des logements franciliens. Seule 0,6 % de la population en est encore privée, soit un peu plus de 72 000 habitants.

Plus de propriétaires occupants que de locataires. Le nombre de propriétaires a pratiquement doublé en Ile-de-France depuis les années 1970. Et ces derniers restent légèrement plus nombreux que les locataires. Mais cette progression se ralentit.

Le prix d’achat moyen : cinq années de revenus. 359 100€ pour une maison, 288 700€ pour un appartement, telle est la somme moyenne dépensée par les accédants à la propriété entre 2010 et 2013. Soit l’équivalent de cinq années de revenus. Sept mois de plus que sept ans plus tôt, en 2006.

Un coût de plus en plus élevé. L’effort financier consacré au logement pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages franciliens. Remboursements d’emprunts ajoutés aux dépenses d’énergie, charges de copropriété et taxes foncières et d’habitation… représentent plus d’un quart des revenus des accédants à la propriété. Mais les locataires ne sont pas mieux lotis. La hausse des loyers (ils ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation entre 2006 et 2013) et celle des charges et taxes liées à leur location représentent une part de dépenses de près d’un quart de leurs revenus dans le secteur social, près d’un tiers dans le privé.

Jean-Jacques Guillouet, spécialiste du département Habitat de l’IAURIF : « Une course sans fin »

« L’enquête nationale logement fait partie des études particulièrement importantes pour connaître la réalité du logement », explique Jean-Jacques Guillouet, de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France ayant participé à ce travail de titan qui prend plusieurs années. « Elle regroupe 1 500 questions regroupant des informations sur les immeubles, l’environnement, la composition des ménages, leur désir de déménager ou pas, les travaux réalisés »… Bref une somme d’enseignements qui permet ensuite de réaliser des études de fond, des comparaisons et des évaluations… « La question du logement en Ile-de-France, c’est une course sans fin », poursuit le spécialiste en urbanisme, « Chaque année, la région doit héberger entre 50 000 et 60 000 nouveaux habitants, l’équivalent d’une ville de taille moyenne à intégrer. Il est donc important d’en mesurer les particularités ».

HLM en attente. Si 70 % des sondés se disent satisfaits de leurs condiitions de logements en 2013 contre 64 % en 1988, l’insatisfaction est plus marquée chez les ménages locataires avec enfants. Et pour cause, la surpopulation reste une vraie constante en Ile-de-France. 8,4 % des ménages étaient en attente d’un logement social en 2013, contre 6,7 % dix ans plus tôt. La principale motivation de ces demandes est de bénéficier de plus d’espace.

Près d’un Francilien sur dix souffre de mal logement. Près dun million de personnes sont « logées dans des conditions très difficiles » souligne l’enquête. Un nombre impressionnant qui regroupe les occupants des logements inconfortables et surpeuplés. S’ajoutent à ces mal logés les 159 000 personnes privées de domicile personnel.

* Cette enquête et le rapport qui en découle est le fruit d’un partenariat entre la direction régionale de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), l’iAU (Institut d’aménagement et d’urbanisme) d’Ile-de-France), l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme) et les services de la préfecture de région d’Ile-de-France.

 

  leparisien.fr
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