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Fier.e.s de travailler pour le service public du logement

 

 

17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 21:56

Télécharger le tract pour le diffuser aux personnels : cliquez ci après  link

 

Pour l'accès aux soins pour tous

 

Comme le prévoit la loi dite "sur la sécurisation de l'emploi" des négociations se sont ouvertes en vue d'aboutir à un accord sur la complémentaire santé au niveau de la Fédération des Offices Publics de l'Habitat et des Entreprises Sociales pour l'Habitat.

La C.G.T. rappelle son opposition à "l'Accord National Interprofessionnel" de 2013 qui sécurise surtout l'employeur pour faciliter les licenciements.

 La fausse bonne idée

La C.G.T. rappelle également que cette fausse bonne idée contribue au démantèlement de la protection sociale solidaire, favorise le déremboursement de la Sécurité Sociale, exonère de nouveau les employeurs de cotisations sociales mettant en danger les comptes de notre Sécurité sociale. Nous réaffirmons notre attachement à la protection sociale solidaire pour une prise en charge à 100% des frais de santé.

Agir pour l'accès aux soins pour tous

Les négociations portent, entre autre, sur le niveau de garanties, la répartition de la cotisation entre les employeurs et les salariés, … Dans les OPH et les ESH il existe différentes situations, pour certains la mutuelle est prise en charge partiellement ou totalement par l'employeur, comportant des niveaux de protection variés, pour d'autres il n'y aucune complémentaire santé.

 La C.G.T. vous appelle à agir afin d'obtenir :

 

Ø que la prise en charge des cotisations mutuelles par l'employeur tende vers les 100% du coût de la cotisation de la famille

Ø que le niveau de prestations permette que le reste à charge pour les salariés soit le plus faible possible

Ø que soit intégrée une politique de prévention pour améliorer les conditions de travail dans les OPH et les ESH afin d'éviter notamment les troubles musculo-squelettiques, les risques psychosociaux, la lutte contre les addictions (tabac, alcool, ….) ….

Ø que le choix de la complémentaire santé se porte sur une mutuelleappartenant à la Fédération Nationale de la Mutualité Française et non une assurance privée.

 


Ø
que les retraités puissent bénéficier de la continuité de l'adhésion à l'issue de leur période d'emploi et aux conditions obtenues par l'établissement.

 

 



Monsieur le Premier Ministre nous ne vous laisserons pas détruire la Sécurité sociale !

Les annonces faites par le premier ministre dans son discours de politique générale sont inquiétantes : pacte de responsabilité, diminution des cotisations sociales des salariés, crédit d’impôt aux entreprises.

En outre, le Premier Ministre confirme la suppression de la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Cette contribution, à la charge des entreprises réalisant un chiffre d’affaire supérieur à 760 000€, est affectée au financement du régime social des indépendants. Il s’agit d’un nouveau cadeau aux très grandes entreprises au détriment de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants. En outre rien n’est dit sur le devenir des 160 salariés du RSI qui traitent cette contribution.

Ces réformes n’ont qu’un seul but, remettre en cause la Sécurité sociale dans son ensemble (régime général des salariés, MSA, Régime Social des Indépendants).

Elles sont inacceptables.

En s’attaquant au financement par les cotisations salariales, le gouvernement décide de revenir au début du 20ème siècle. A une époque où les salariés et leur famille, confrontés à la maladie, trop âgés pour travailler devaient s’en remettre à la charité.

Si en 1944, le Conseil National de la Résistance décide de créer la Sécurité sociale, financée par les cotisations des salariés, c’est bien parce que le système des assurances sociales et la retraite ouvrière et paysanne étaient en échec.

Présenter aux salariés la réduction de leur cotisation sociale comme un moyen d’augmenter leur salaire net relève de la supercherie. En effet, ces cotisations représentent une partie du salaire « socialisé », c'est-à-dire mis dans le pot commun de la Sécurité sociale, pour permettre dans le cadre de la solidarité intergénérationnelle, à chacun de prendre sa retraite, de se soigner lui et sa famille, d’élever ses enfants. En réduisant cette partie « socialisée », le gouvernement lamine immédiatement le budget de la Sécurité sociale.

Ces cotisations prélevées sur les salaires ne sont pas placées en bourse. Elles ne vont pas dans la poche des actionnaires.

La partie consacrée à la gestion du système est infime (moins de 4% des sommes collectées). Ces cotisations sont immédiatement utilisées, pour la maladie, les prestations familiales, les pensions des retraités.


Le salarié qui aura vu, provisoirement, son salaire net augmenté de 40 euros le regrettera vite.
Moins d’argent dans les caisses de la Sécurité sociale provoquera une nouvelle baisse des prises en charge par l’assurance maladie ou une nouvelle baisse des pensions. Dans tous les cas si ce salarié veut se soigner ou bénéficier d’une retraite convenable, il devra prendre une ou des assurances complémentaires. Les 40 euros qu’il aura gagnés n’y suffiront pas.

Ce que le gouvernement aura donné d’une main aux salariés, le Medef le reprendra au centuple par le biais des compagnies d’assurance.

Il s’agit d’un vol en bande organisée. Les chefs de bande s’appellent Hollande, Valls et Gattaz.

 

Ne laissons pas dépouiller la Sécurité sociale.

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commentaires

L
<br /> Concernant les cotisations mutuelle, je remercie le syndicat C.G.T. d'associer les personnes retraitées.<br />
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