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Fier.e.s de travailler pour le service public du logement

 

 

11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 19:08

 

Pétition Peser pour répondre aux besoins, dès maintenant

 


Après le changement politique intervenu le 6 mai dernier, les interrogations et attentes sont fortes dans un contexte de crise économique et sociale
, résultat des dégâts causés par la politique précédente, des plans sociaux retardés et du mur de la finance. La dégradation de la situation des familles s'accèlère.

Des premières mesures allant dans le bon sens ont été prises, pour autant, leur portée reste limitée (décret d'encadrement des loyers, loi SRU, foncier, etc.).


La CNL considère comme indispensable que des réponses efficaces socialement et économiquement soient décidées sans tarder face à l'urgence que rencontre les familles.

 

C'est pourquoi la CNL réclame des mesures immédiates:

  • le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs ;
  • la revalorisation immédiates des aides au logement ;
  • l'arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d'énergie et d'eau ;
  • l'arrêt de la hausse des tarifs de l'énergie.

Pour signer la pétition cliquez ci après : http://www.lacnl.net/Petition/

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 23:19

Les salariés du Crédit Immobilier de France se sont invités au congrès sur le logement, qui doit accueillir le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, ainsi que Cécile Duflot, la ministre du logement, aujourd'hui à Rennes (35).

  • Antonin Billet (avec AFP)
  • Publié le 25/09/2012 | 09:52, mis à jour le 25/09/2012 | 12:08
© Gilles Le Morvan - France 3 Bretagne
© Gilles Le Morvan - France 3 Bretagne

 

Jean-Marc Ayrault est en effet attendu au congrès du mouvement HLM, qui s'ouvre ce matin, à Rennes, ville qui se veut exemplaire en matière d'urbanisme et de logement. Ce 73e congrès de l'Union sociale pour l'habitat, à partir d'aujourd'hui et jusqu'à jeudi, se déroule au parc des expositions de Rennes-Aéroport sur le Thème: "HLM 2012-2017, les urgences, les chantiers".

Le logement social en débat à l'Assemblée Nationale

Les députés ont entamé lundi l'examen du projet de loi prévoyant la cession à bas prix, et parfois gratuite, de terrains de l'Etat pour le logement social et augmentant à 25% la proportion obligatoire de logements sociaux.

Jugé prioritaire par le gouvernement, le projet de loi de "mobilisation du foncier public en faveur du logement et renforcement des obligations de production de logement social", a déjà été adopté le 13 septembre par le Sénat.

Défendu par la ministre du Logement, l'écologiste Cécile Duflot, il vise à combler le déficit de logements neufs dont souffre la France. La ministre a rappelé que "plus de 3 millions de personnes ne sont pas ou très mal logées" et que "10 millions sont en situation de fragilité de logement à court ou moyen terme".

Selon le gouvernement, le texte devrait permettre la construction de 110.000 logement sociaux et privés, dont la moitié en Ile-de-France, sur des terrains publics d'ici 2016. Mme Duflot a rappelé que l'objectif du président de la République était de parvenir à 500.000 logements par an, dont 150.000 sociaux.

Le texte comprend deux parties: la possibilité d'appliquer une décote allant jusqu'à 100% du prix des terrains publics dès lors qu'ils seront affectés à la construction de logements sociaux et le renforcement des obligations de production de logement social.

Il est ainsi prévu que le taux obligatoire de logement social défini par la loi SRU (Solidarité et Rénovation Urbaine) passera de 20 à 25% des résidences principales
sur les communes dont la population est au moins égale à 1 500 habitants en Ile-de-France et 3.500 dans les autres régions.

Le taux sera réduit à 20% pour les communes qui ont déjà fait un effort de production de logement social suffisant et n'ont pas besoin d'en justifier un supplémentaire. Cécile Duflot a plaidé pour cette obligation faite aux communes en soulignant qu'en dix ans de loi SRU, la part de logements sociaux "n'a augmenté que d'un point, de 13% à 14%".
L'UMP tire à boulets rouges

L'opposition UMP s'est déchaînée contre ce projet gouvernemental. Marc-Philippe Daubresse (UMP) a tiré le premier en dénonçant un projet "inachevé" et "précipité". "Après l'inertie de juillet voici qu'arrive la panique de septembre!", a dit l'ancien ministre. "L'erreur que vous faites", a-t-il ajouté à l'adresse de Cécile Duflot, est de "travailler sur des sections segmentées alors que tout se tient dans la question du logement".

Mais les critiques les plus virulentes sont venues de Benoist Apparu, le précédent ministre du Logement. "Nous partageons le constat qu'il manque des logements sociaux en France mais votre texte ne répond en rien aux objectifs quantitatifs que vous vous êtes fixés. Il ne permettra pas de produire un logement de plus!", a lancé le député UMP de la Marne.

"Pourquoi? Mais parce que la programmation que vous annoncez existait déjà! La gratuité permettra peut-être de produire des logements moins chers mais pas un logement de plus!", a-t-il ajouté avant de souligner que le passage de 20 à 25% de l'obligation de construire du logement social "ne vous permettra pas non plus de faire davantage de logements parce que la construction de logement social se fera au détriment d'autres types de logements!".

M. Apparu a annoncé un certain nombre d'amendements, notamment celui de remplacer la cession gratuite des terrains publics par la délivrance de baux emphytéotiques.
Cette alternative, a-t-il remarqué, "permettra à l'Etat de mettre à disposition des terrains tout en lui donnant la possibilité de retrouver son bien au terme du bail".

La construction de logements neufs en panne

Au-delà du logement social, c'est toute la construction de logements qui est en panne. Le ministère du Logement a annoncé ce matin de très mauvais chiffres pour la construction neuve de logements, certains tombant même sous leur niveau d'il y a 20 ans, au moment de la plus grave crise immobilière.

"Jamais depuis un quart de siècle et la création de l'outil statistique mensuel un mois d'août n'avait enregistré un aussi petit nombre (7.896) de mises en chantier de logements neufs collectifs", souligne Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et spécialiste du secteur, interrogé par l'AFP.

Le total des mises en chantier de logements neufs, chiffre clé de la santé du secteur, a baissé pour sa part de 10,3% pour la période allant de juin à août 2012, comparé à la même période en 2011, selon le ministère du Logement.

Les raisons sont toujours les mêmes : montée du chômage, interrogations sur le pouvoir d'achat et baisse des crédits et des aides publiques au secteur.

Sur l'ensemble de l'ensemble de l'année 2012 et même en 2013, le nombre de logements commencés devrait être de 310.000 selon M. Mouillart, soit une chute de 19% par rapport à 2011 (378.600), très loin de l'objectif de 500.000 logements neuf par an, dont 150.000 sociaux, fixé par François Hollande
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 11:58

http://www.cgt-ab-habitat.com/article-salaires-108588286.html

 

http://www.cgt-ab-habitat.com/article-salaires-tous-gagnants-avec-la-cgt-107355837.html

 

REVALORISATION DES SALAIRES

La mobilisation des personnels

avec la C.G.T. a payé.

Récoltons le fruit de nos actions

 

A la fin du mois, après les augmentations obtenues pour les personnels de droit privé, une large majorité des agents publics, (notamment les bas salaires) vont constater une augmentation sur leur fiche de paie. Cela va faire autant de bien qu’elle sera accompagnée de l’effet rétroactif à compter de janvier.

 

L’action a payé déjouant les tentatives de division

 

Rappelez vous la direction ne voulait pas entendre parler d’augmentation de salaire pour les agents publics alors qu’ils constituent + de 60% des bas salaires. La direction et la FSU signaient un accord que les personnels ont jugé inacceptable, les personnels décidaient de s’unir et d’agir déjouant toutes les tentatives de division

 

Grève et actions diverses et variées ont permis d’obtenir la réouverture des négociations et la revalorisation du régime indemnitaire.

 

Bien qu’insuffisantes au regard de la perte de pouvoir d’achat de 100 €, les augmentations obtenues des personnels du privé et du public représentent des avancées significatives.

 

Il est regrettable que certains aient préféré jouer la division car ensemble nous aurions certainement pu obtenir de meilleurs résultats pour tous (publics et privés)

 

Bravo et merci à tous ceux qui se sont impliqués dans les actions, qui ont fait le choix de la solidarité et de l’unité permettant d’aboutir à ces résultats. Certains ont même perdu de leur salaire en faisant grève dans l’intérêt de tous, nous tenons à les saluer et nous invitons tous ceux qui bénéficient du résultat de ces actions à les remercier chaleureusement.

Moralité

 

Nous travaillons tous au service des locataires et nous devons être traités avec équité. Restons unis et solidaires !

 

« Celui qui combat peut perdre,

celui qui ne combat pas a déjà perdu »

(B. Brecht)

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 00:02

  

Le collectif « pour un pôle financier public au service des droits », la « plate forme logement des mouvements sociaux », et DAL, avec une centaine de personnes, ont occupé la siège de l’AFB (associations Française des Banques) de 12 à 16h, 18 rue Lafayette, pour exiger :
  
·           le Doublement du Livret A dès cet été !
·           la restitution des 100 milliards de l’épargne populaire livrées aux banques par Sarkozy sans contrepartie !

Cette action avait pour objet de dénoncer le lobbying indécent des banques et de leurs alliés, qui pèsent sur le gouvernement pour empêcher le doublement immédiat du plafond du Livret A prévu pour financer la réalisation de 150 000 logements sociaux et la réhabilitation thermique de un million de logements par an, conformément à trois engagements de François Hollande.
 
Les Banques, et leur fédération, l’AFB, veulent obtenir que le plafond du Livret A, qui est gelé depuis 30 ans, ne soit pas ou peu augmenté. Elles prétendent que les épargnants vont se tourner vers le livret A et délaisser leurs propres produits financiers. Or ces produits financier permettent  aux banques de spéculer, et provoquent la crise grave que nous connaissons aujourd’hui.
Les banques Françaises ont engrangé ces dernières années des profits extraordinaire, : 4,3 milliards en 2008, 12,2 milliards en 2009, 21,7 milliards en 2010, et une vingtaine de milliards en 2011.
C’est la crise, sauf pour les banques. L’argent du peuple doit rester au peuple !

De plus, les banques ont déjà mis la main depuis 2009 sur 35% de l’épargne populaire, sans aucune contrepartie économique ou sociale. Un cadeau de plus de 100 milliards d’Euros, offert par Sarkozy, en même temps que la banalisation du Livret A.

C’est pourquoi, le Collectif pour un pôle public financier  <http://pourunpolepublicfinancier.org/> et la Plate-forme Logement des Mouvements Sociaux  <http://contrelelogementcher.org/>  appellent à la mobilisation pour rappeler aux banques qu’elles doivent cesser de spéculer sur l’argent des épargnants et pour revendiquer:
- le doublement dès juillet du plafond du Livret A !
- le rapatriement à la CDC des 100 milliards de l’épargne populaire laissés au banques depuis 2009
- Ceci afin de financer chaque année : 150 à 200 000 vrais logements sociaux, la réhabilitation thermique d’un million de logements, et d’autres missions d’intérêts général au service des Droits.
 
RESULTATS :

  • Une délégation des mouvements reçue par l’AFB a constaté que celle ci maintenait ses ambitions.
  • Une rencontre avec les mouvements sociaux aura lieu jeudi avec la ministre du Logement, en fin de matinée.
  • Le mouvement social a demandé à rencontrer le ministre de l’Economie en table ronde, et l’actuel Président de l’AFB (Pdt de la Société Général).
  • Les mouvements restent mobilisés, et prêts à agir en cas d’alerte.

Promesse de campagne de François Hollande – (Lettre au DAL du 27 Avril 2012) :
“C’est pourquoi je me suis engagé à réaliser 150 000 logements réellement sociaux par an, grâce au doublement du Livret A et des aides à la pierre, car je crois comme vous que c’est à la solidarité nationale de financer le logement pour tous”
“...De même, un grand plan de réhabilitation thermique permettra d’offrir une bonne performance thermique à un million de logements par an. C’est aussi cela, redonner du pouvoir d’achat. “
   
                          

Organisations présentes dans les collectifs : AC, ACDL, Advocacy, AFVS, AITEC, ATTAC, Bagagérue ,CAL, CAHL 94, CDSL, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT confédération, CNAFAL, COPAF, DAL, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, UNDECOSA-CGT, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, … CGTG IEDOM/AFD GUADELOUPE, CGTR IEDOM/AFD REUNION, SNB IEDOM/AFD MARTINIQUE, CGT MA IEDOM MAYOTTE, SNUCLIAS-FSU, CREDIT FONCIER : CFTC, CFE/CGC, CGT, SU/SNA, et CFDT (sous délégation SPUCE), CAISSES D’EPARGNE (COLLECTIF NATIONAL CGT CAISSES D’EPARGNE, SNP FO), SNUP- CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS – FSU, CGT GROUPE CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS, CGT BANQUE DE FRANCE, CGT AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT, SPUCE CFDT (PARIS- ILE DE FRANCE : BANQUE DE FRANCE, CAISSES D’EPARGNE, CREDIT FONCIER, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT), INDECOSA CGT, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, FEDERATION CGT FINANCES, FEDERATION CGT BANQUE ET ASSURANCE, FEDERATION SUD PTT   ... MARCHES EUROPEENNES, CONVERGENCES POUR LES SERVICES PUBLICS, RESISTANCE SOCIALE

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 13:23

Action à l'appel du Collectif "Pour un Pôle public financier au service des Droits !"

et de la Plateforme Logement des mouvements sociaux

Une centaine de mal logés ont envahi mercredi le siège de l'Association française des banques (AFB) à Paris (9ème) pour réclamer le doublement du plafond du livret A afin de financer la construction de 150.000 logements sociaux par an, a constaté l'AFP.

« On veut des HLM », « Logement pour tous », ont scandé les manifestants, soutenus par des syndicalistes de la Caisse des dépôts et d'institutions financières.

Ils souhaitent que le plafond du livret A soit fixé à 30.600 euros, contre 15.300 euros aujourd'hui, comme l'a promis François Hollande pendant la campagne présidentielle.

« Il faut de l'argent pour construire 150.000 logements sociaux. Donc il faut doubler le plafond du livret A », a estimé Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au Logement.

« Construire 150.000 logements par an, ça exige 20 milliards d'euros. En France, on a un système qui marche très bien : on se sert de l'épargne populaire qu'on centralise (ndlr, à la Caisse des dépôts) pour le prêter (aux bailleurs sociaux) à long terme et à des taux bas, ce qui permet d'avoir des loyers modérés », a expliqué Jean-Philippe Gasparotto, responsable de la CGT de la Caisse des dépôts.

 

« Mais aujourd'hui, on a un problème avec les banques, qui sont intéressées par ces liquidités, pour faire des opérations spéculatives qui vont servir les intérêts de très peu de gens », a-t-il poursuivi.

 

Selon lui, « 100 milliards d'euros, placés sur des livrets A dans des banques depuis 2009 ont été utilisés sur des marchés au lieu d'être affectés à des missions d'intérêt général ».

 

Les manifestants réclament un rendez-vous avec le président du conseil de l'AFB, Frédéric Oudéa et demandent que Bercy organise une table-ronde avec les associations de mal logés, les acteurs du logement social, les syndicats et les banques.

 

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici a réaffirmé lundi la volonté du gouvernement de doubler le plafond du Livret A, mais le calendrier et les modalités de cette réforme restent encore flous.

 

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 13:11

reselRéseau Stop Aux Expulsions de Logement Paris

 

Dans nos quartiers, début juillet : des familles encore menacées d’expulsion, au mépris du «droit au logement opposable» !

 

Chaque année, de nombreuses familles parisiennes sont menacées d’expulsion de leur logement, à cause de congés (souvent liés à des opérations immobilières spéculatives), ou parce que les loyers si chers dans nos quartiers ne peuvent plus être honorés quand la crise économique se traduit par un épisode de chômage. Depuis deux ans, la loi DALO est applicable, mais les milliers de familles reconnues prioritaires restent sans relogement au-delà du délai maximal de six mois prévu par la Loi. Cette carence de l’Etat est déjà très grave : mais, il est inadmissible de voir des familles en attente de ce relogement mises à la rue par le Préfet de Police, sans même tenir compte de la faute de l’Etat à leur égard !

 

Le RESEL Réseau « stop aux expulsions du logement » s’est constitué au plan national il y a 3 ans pour obtenir l’arrêt des expulsions sans relogement. Et, le « Comité de Suivi DALO », institué par la Loi, a exprimé clairement la conduite à tenir par les Préfets

- dès qu’un ménage saisit la commission de médiation du DALO, le Préfet doit attendre la décision de la commission avant de donner feu vert à l’expulsion

- quand la commission retient la famille comme prioritaire DALO, le Préfet doit refuser le concours de la force publique tant qu’un relogement n’est pas trouvé.

 

Mais, avant les élections, le Préfet de Police, - remplacé depuis -, a signé des décisions de « concours de la force publique », qui signifie la mise à la rue de familles, pourtant reconnues prioritaires DALO, sans proposition de relogement.

 

Aujourd’hui, l’engagement de François HOLLANDE de faire cesser les expulsions sans relogement prévu par la loi DALO doit très vite être mis en oeuvre, avant la vague des expulsions de juillet - nous demandons au nouveau Préfet de Police de révoquer les « concours de la force publique », qui ne se conforment pas aux prescriptions du Comité de suivi DALO

- nous avons demandé à Cécile DUFLOT et Jean-Marc Ayrault de donner instructions claires aux Préfets pour arrêter ces expulsions.

 

Soutenons les familles, qui reçoivent des lettres de commissariat demandant maintenant la remise de leurs clés, alors qu’elles n’ont pas de relogement ; rejoignez la « chaine de solidarité contre les expulsions » à travers Paris :

 

Chaîne de solidarité contre les expulsions sans relogement, les 30 juin et 7 juillet !

 

Rejoignez LES RASSEMBLEMENTS SUCCESSIFS DU 3O JUIN, à :

-  10h30, Paris 14e : métro Alésia , Paris 9e-10e-18e : angle r. fbg Poissonnière/ bld Magenta

- 12h : convergence dans le centre de Paris : devant le 46 rue Montorgueil (2e)

- 13 h : forum en Mairie du 2e, rue de la Banque

 

à l’appel des RESEL Paris Centre, RESEL 9e-10e-18e, RESEL 14e, RESEL 20e

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 18:04

 

L'initiative  pour le doublement immédiat du Livret A et la centralisation de la totalité de l'épargne populaire à la CDC dans le but de satisfaire les besoins en logement et en réhabilitation pour la population a bien lieu mercredi prochain (27 JUIN)

RV à 11h30 - devant la bourse du travail (rue du château d'eau) République  


Un communiqué (ci dessous) signé par  “la plate forme logement des mouvements sociaux”  et le “collectif pour un pôle public financier” , a réaffirmé les positions du mouvement social sur cette question.

Or le doublement IMMÉDIAT du plafond du Livret et du LDD n’est toujours pas tranchée et pourrait s’étaler sur plusieurs années, et la captation à des fins spéculatives, ou pour éponger les dérives financières, de 35% de l’épargne populaire (LivretA et LDD), n’est même pas en débat.

On craint que la Banque Postale, en échange de menus service sur DEXIA, ne soit en train de négocier “sa part” des 35%, (environ 70 milliards, à affiner), qu’elle n’a pas encore obtenu, réduisant d’autant les capacités de financement du logement social .

Le collectif pour un pôle public financier appel à cette initiative. On peut considérer que la plate-forme soutient, par contre la décision de participer à cette initiative sera prise lors de la réunion de lundi prochain (14h, au 29 av Ledru Rollin).



 

PLATEFORME LOGEMENT DES MOUVEMENTS SOCIAUX
 
AC, ACDL, Advocacy, AFVS, AITEC, ATTAC, Bagagérue ,CAL, CAHL 94, CDSL, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT confédération, CNAFAL, COPAF, DAL, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, UNDECOSA-CGT, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, …

 
COLLECTIF  POLE PUBLIC FINANCIER AU SERVICE DES DROITS
CGTG IEDOM/AFD GUADELOUPE, CGTR IEDOM/AFD REUNION, SNB IEDOM/AFD MARTINIQUE, CGT MA IEDOM MAYOTTE, SNUCLIAS-FSU, CREDIT FONCIER : CFTC, CFE/CGC, CGT, SU/SNA, et CFDT (sous délégation SPUCE), CAISSES D’EPARGNE (COLLECTIF NATIONAL CGT CAISSES D’EPARGNE, SNP FO), SNUP- CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS – FSU, CGT GROUPE CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS, CGT BANQUE DE FRANCE, CGT AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT, SPUCE CFDT (PARIS- ILE DE FRANCE : BANQUE DE FRANCE, CAISSES D’EPARGNE, CREDIT FONCIER, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT), INDECOSA CGT, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, FEDERATION CGT FINANCES, FEDERATION CGT BANQUE ET ASSURANCE, FEDERATION SUD PTT
Et AFVS (Association des familles victimes du saturnisme), AITEC (Association internationale des techniciens et chercheurs), ATTAC FRANCE, FONDATION COPERNIC, MARCHES EUROPEENNES, DAL (Droit au Logement), CONVERGENCES POUR LES SERVICES PUBLICS, RESISTANCE SOCIALE

Communiqué du 11 juin 2012

Crise du logement et besoins d’intérêt général

 

Nous appelons l’ensemble des responsables
politiques, syndicaux, associatifs et tous nos concitoyens à exiger avec nous :

 

Le doublement immédiat du plafond du Livret A

"Monsieur le Président de la République,

 

Nous appelons aujourd’hui l’ensemble des responsables politiques, associatifs et syndicaux – aux niveaux local, départemental, régional et national – ainsi que l’ensemble de nos concitoyens à exiger avec nous le doublement immédiat du plafond du Livret A. Cette promesse (doubler le plafond du Livret A de 15 300 euros à 30 600 euros) structurellement liée à celle de construire 150 000 logements sociaux par an constituent des éléments majeurs parmi  vos 60 engagements pris lors de la campagne présidentielle.
Or, moins de 15 jours après votre élection, nous assistons, quotidiennement, à une offensive sans précédent du patronat bancaire et du patronat des assurances, puissamment relayée par Monsieur Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France, pour s’opposer au doublement du plafond du Livret A.

 

Pire encore, la presse nous apprend que les banques sont reçues officiellement au Ministère des Finances et qu’elles s’emploient à miner le bienfondé de votre engagement. Des tractations seraient en cours visant à vider de sa substance cette mesure ou à étaler sa mise en œuvre sur une longue durée. Cela afin de préserver les profits des banques qui préfèrent voir leur clientèle orienter leur épargne vers des produits bancaires ou d'assurance-vie spéculatifs, sans finalité d’intérêt général et en partie défiscalisée. Monsieur Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes, a pourtant dénoncé, dans un rapport de janvier 2012 consacré pour partie à l’assurance vie, l’inanité d’une telle politique dont les entreprises françaises bénéficient pas ou peu.

 

Le Livret A finance prioritairement le logement social dans notre pays (depuis 1945, 75 % du parc social ont été financés par ce biais) et, de manière secondaire mais bien réelle, divers besoins d’intérêt général : la politique de la ville (opérations de renouvellement urbain, désenclavement des quartiers ...), l’hébergement des personnes fragilisées, la construction et mise aux normes de maison de retraite, de centres d'hébergement pour personnes handicapées, de places d'hébergement d'urgence mais aussi des transports publics (lignes de chemins de fer, tramways notamment), la modernisation des bâtiments hospitaliers, la réhabilitation des bâtiments universitaires, la mise aux normes des stations d'épuration d'eaux usées ... C'est  cette même ressource qui permet le financement de la "réhabilitation thermique" des logements sociaux (1 million sont programmées dans les 5 ans) ainsi que le portage sur le long terme et la mobilisation par les collectivités locales des emprises foncières nécessaires à la construction de nouveaux logements sociaux.

 

Nous tenons à vous rappeler :

 

·      Que 3 600 000 personnes sont considérées comme mal logées et 150 000 sans-abri sont recensés, et que d’autre part, depuis 10 ans, les loyers ont flambé, les prix de l’immobilier ont doublé ainsi que le nombre d‘expulsions,

·      
Que la crise du logement  que nous connaissons, la plus grave depuis la Libération, exige un effort de construction de logements sociaux sans précédent qui justifie un effort de financement particulièrement ambitieux,

·      
Que plus d’un million de ménages sont en attente d’un logement social en France métropolitaine et qu’en outre-mer la situation dramatique du logement appelle à un effort de construction qui doit prendre rang de priorité nationale,

·      
Que les politiques de soutien à la spéculation menées au cours de ces 10 dernières années, ont rendu le marché immobilier et le secteur locatif privé  inaccessibles à la plus grande part des Français et ont produit une bulle immobilière qui menace désormais de provoquer une grave crise,

·      
Que la précédente crise immobilière, en 1990, avait été amortie  dans le secteur du bâtiment et de l’économie en général par la construction et la réhabilitation massive de logements sociaux, et ce, grâce au concours du Livret A,

·      
Que le plafond du Livret A est maintenu depuis 1986 à son niveau actuel (15 300 euros soit 100 000 Francs), sous la pression des banques, ce qui, compte tenu de l’inflation, a réduit d’au moins 50% la valeur réelle de ce plafond,

·      Que les banques, contre tous leurs engagements, ont non seulement obtenu en 2008 la banalisation du Livret A mais également la remise en cause de la centralisation de l’ensemble des fonds collectés auprès de la Caisse des dépôts et consignations. En effet, elles disposent désormais de 35% des fonds collectés, soit environ 100 milliards d’euros, du fait du bon vouloir à leur égard de Monsieur Nicolas Sarkozy alors que la Commission européenne s’était limitée à exiger la banalisation de la distribution du Livret A. Non seulement la Commission européenne ne remettait pas en cause le système de centralisation des fonds collectés qui avait prévalu pendant plus d’un siècle, mais elle avait même indiqué qu'elle considérait que le système de financement du logement social par la ressource d'épargne réglementée centralisée à la CDC constituait un "service d'intérêt économique général".


 

Monsieur le Président de la République, face au «monde de la finance» que vous avez publiquement désigné comme votre adversaire, nous vous appelons, au nom de l’intérêt général, à respecter les engagements que vous avez pris devant le peuple français : c’est-à-dire à engager le doublement immédiat du plafond du Livret A et le retour légitime et justifié à la centralisation complète et totale des fonds collectés sur ce Livret auprès de la Caisse des Dépôts et consignations. "

 

Paris le 11 juin 2012
 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:39

 Dimanche 13 mai :  

RV à  partir de 20h, Parvis de l’hôtel de Ville de Paris

 

Après avoir fêté dimanche dernier le départ de Nicolas Sarkozy et dans l’espoir que le droit au logement soit enfin respecté et mis en œuvre dans notre pays, des prioritaires DALO, des sans logis à la rue ou en instance de l’être, des mal logés en attente d’un HLM depuis 10 ans et plus, organisent 24h pour le Droit au logement, à partir de dimanche 20h  :


Il y a urgence dans la capitale et en Ile de France:

  • D’une part les expulsions locatives se sont poursuivies tout au long de la campagne électorale. Elles peuvent s’accélérer dès lundi, y compris pour mettre à la rue des prioritaires DALO.
  • Le relogement des prioritaires DALO tourne au ralenti, notamment à Paris, comme celui des anciens demandeurs ...
  • Plusieurs dizaines de Centres  d’Hébergement d’Urgence (CHU) du plan hiver devrait fermer leurs portes.  Le 31 mai, des centaines de sans abris seront remis à la rue. C’est illégal.
  • Le nombre de logements et bureaux vacants augmente sans cesse, y compris dans la capitale.



Nous ne voulons plus d’un État qui piétine  les lois destinées aux plus faibles, mais d’une État qui secoure les victime de la crise du logement et applique les lois  :
Relogement des prioritaires DALO et pas d’expulsion, respect du Droit à l’hébergement inconditionnel jusqu’au relogement, et arrêt de toute fermeture de place d’accueil, application du Droit de réquisition !

Nous attendons désormais une vrai politique du logement : réalisation massive de logements sociaux, baisse des loyers et des charges, taxation de la spéculation immobilière et foncière, arrêt de la marchandisation du logement social...


Lundi, des délégations seront reçues à l’hôtel de Ville, par les groupes politiques, et par le cabinet du Maire de Paris (à 15h)



Un toit c’est un droit !

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 07:31

 

1 maiMardi 1° Mai 2012

Manifestons unis !

Ensemble gagnons

la justice sociale

 

à l’appel des organisations

CGT - CFDT - FSU - UNSA - Solidaires

 

Le quinquennat qui s’achève restera dans les mémoires parmi l’un des pires que la France ait connu. Nicolas Sarkozy, Président sortant, en connivence affichée avec le MEDEF, s’est attaqué au «modèle social» pour entrainer le pays dans une politique libérale en France et en Europe.

 

Souvenons-nous des discours sur la «moralisation du capital» et la «revalorisation du travail» qui s’est traduit dans les actes par l’enrichissement des actionnaires et des déjà riches, en faisant payer la crise aux salariés, aux retraités, aux chômeurs, qui en sont les premières victimes.

 

Souvenons-nous du recul de l’âge de la retraite à 62 et 67 ans malgré les milliers de manifestants et l’opposition au projet de plus de 70 % de la population. Ou encore les attaques quotidiennes contre le Service Public, la stagnation des salaires et pensions, l’augmentation du chômage...

 

Souvenons-nous également des «clins d’oeil» à l’extrême droite en stigmatisant les travailleurs migrants et leurs familles, en s’attaquant aux syndicats et en culpabilisant

les chômeurs.

 

La CGT renouvelle son opposition aux idées liberticides et racistes véhiculées par l’extrême droite et sa candidate dont la famille vit dans le luxe d’une fortune amassée grâce notamment au travail d’immigrés !

 

 

Cette année, le 1er mai s’inscrit dans un contexte particulièrement important pour exiger que les revendications soient entendues et satisfaites pour de meilleures conditions de vie et de travail.

  

Quel que soit le candidat élu à la présidence de la République la mobilisation sera à l’ordre du jour pour peser et se faire entendre pour :

  

Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux (SMIC à 1700 Euros bruts).

 

Contrôler les aides publiques aux entreprises.

 

Contraindre les entreprises à des alternatives, aux licenciements.

 

Donner des moyens d’intervention pour les salariés et leurs représentants.

 

Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.

 

Stopper les suppressions d’emplois.

 

Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.

 

Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d’impôts pour les hauts revenus.

 

Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif.

 

Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

 

Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

 

Conquérir dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés.

 

Ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:03

MARDI 27 MARS :
Journée de grèves et de mobilisations lancées par la Coordination Nationale des Professionnels de l’Urgence Sociale, Sud Santé-Sociaux, CFDT Santé-Sociaux



À PARIS : Marche  du Conseil d’Etat au Ministère du Logement
Rendez-vous Mardi 27 Mars à 17h
Place du Palais Royal
(M° Palais  Royal)

31 mars : non à la fermeture des centres d’hébergement !!


« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence ».
Art. L 345-2-2 Code de l’Action Sociale et des Familles ;     
 «Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.» Art. L 345-2-3 Code de l’Action Sociale et des Familles
   

Le Conseil d’Etat, saisi par le Dal, dans sa décision rendue le 10 février 2012, reconnaît le droit à l’hébergement comme une liberté fondamentale.

Malgré cela, ces derniers mois, dans de nombreuses villes de France plusieurs milliers de personnes ont été contraintes de dormir dehors bien qu’ayant sollicité le 115.

A la fin de l’hiver, à partir du 31 mars, lorsque les structures ouvertes pour la période de froid fermeront leurs portes, des milliers de personnes les rejoindront dans chacune des grandes agglomérations de notre pays.

Cette situation est hors la loi, inacceptable et contre productive en termes de dépenses publiques.
Ces remises à la rue contraires à la loi, condamnent les personnes à une dégradation sur le plan physique et psychique, et à recommencer fatalement le cycle infernal de la recherche d’un hébergement ou d’un logement.

Nous, sans abri, professionnels de l’urgence sociale, militants syndicaux ou associatifs pour le droit au logement, exigeons que le gouvernement respecte et applique la loi :
 
·    Hébergement de toute personne sans abri !
·    Aucune remise à la rue des personnes hébergées, notamment à partir du 31 mars !
·    Maintien jusqu’au relogement décent et pérenne !

Avec le soutien du collectif 115Juridique.org :
(ACDL , Advocacy, AC!, ATTAC  , Bagagérue , CAL  , Cfdt Crédit Foncier IDF, CGT, CGT de l’IEDOM, CNAFAL, COPAF, Droit Au Logement, FASTI, Fondation Copernic, , FSU, LDH, MRAP, RESF, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, SNP-FO Caisse d’Epargne, Snuclias-FSU, Spuce-CFDT, Sud Education, SUD Santé-Sociaux, Union Syndicale Solidaires, Union Syndicale de la Psychiatrie ...)

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 00:05

COMMUNIQUE

Paris le 15 mars 2012

 

 

Pas d’expulsions, relogement !!

Mise en ligne du “115juridique.org”

 

 

1 - Vendredi 16 mars, à partir de 6h du matin, les expulsions locatives vont reprendre en France :

Droit Au Logement demande au Gouvernement de suspendre toute expulsion sans relogement préalable :

 
- reloger au plus vite les ménages expulsables et reconnues prioritaires DALO, les locataires modestes qui ne peuvent se reloger par leur propre moyen, par ailleurs locataires de logements appartenant à des petits propriétaires en difficulté.
- suspension de l’expulsion s’agissant des grands bailleurs privés et baisses des loyers, pour permettre le maintien des locataires en place, en attendant leur relogement
- Suspension de l’expulsion s’agissant de bailleurs sociaux et maintien dans les lieux, jusqu’à l’effacement de la dette, s’agissant de locataires à revenus modestes.

 

Dans l’attente, DAL appelle à se mobiliser partout où il sera possible de soutenir les personnes menacées d’expulsion, et demande aux maires qui ne l’ont pas encore faire de prendre des arrêtés d’interdiction des expulsions, et à ceux qui l’ont fait ou ont pris des vœux en ce sens, de donner instruction à leur bailleur social de cesser toute expulsion.

 

 

2 – Pour obliger l’État à héberger les sans- abris jusqu’à leur relogement : 115juridique.org

 

DAL exige du Gouvernement qu’il respecte l’obligation d’accueil inconditionnel de toute personne sans abris, et de maintien jusqu’à un relogement, conformément à la loi (L345-2 du Code de l’Action Social), et de l’ordonnance du Conseil d’État du 10 février rendu à la suite d’une requête du DAL, qui ouvre l’accès à la procédure la plus rapide en Droit administrative, et rappel à l’État ses obligations légales.

 

DAL exige que le Gouvernement laisse ouvert toute les structures d’hébergement qu’il a prévu de fermer (CHU et autres) à partir du 31 mars, menaçant de remettre à la rue, illégalement, plusieurs milliers de sans logis.

 

DAL appel les sans logis à se mobiliser et à refuser de quitter les centres d’accueil, conformément à la loi.

 

 

Afin que les Droits des sans logis soient respectés, DAL a participé activement à la mise en place du 115 juridique (http://115juridique.org/), lancé mercredi 14 mars, par plus de 30 associations, en mettant à disposition ses compétences mise en oeuvrte pour obtenir la décision du Conseil d’État et les premières ordonnances rendues par les Tribunaux Administratifs.

 

 

Droit Au Logement, appel toute les personnes de bonnes volonté ayant quelques connaissances juridiques, professionnels, militants, bénévoles à s’emparer de ces outils, mis à disposition sur le site 115juridique.org, et à multiplier les référés libertés.

 

Déterminés à agir en cette période électorale pour les personnes qui souffrent de la crise du logement, DAL demande au principaux candidats de se positionner sur la mise en œuvre de la loi DALO, l’obligation d’accueil des sans logis, la loi de réquisition.

 

 

De plus, agissant activement avec la plate forme logement des mouvements sociaux, DAL exige la baisse des loyers, la taxation de la spéculation immobilière, la réalisation massive de vrais logements sociaux.

 

 

Un toit c’est un droit !

 

http://www.droitaulogement.org/

DAL fédération participe au réseaux :
NOVOX : Réseau international des mouvements de lutte des “sans” http://www.novox.org/
ATTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
CUT Collectif Urgence un toit http://collectifurgenceuntoit.over-blog.com/
La Plate forme logement des mouvement sociaux : http://contrelelogementcher.org/4h-contre-le-logement-cher/

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:03

SNI.jpg 

 

 

 

 

 

REPRESSION SYNDICALE A LA SNI

 

EXIGEONS L’ARRÊT DE LA PROCÉDURE DE LICENCIEMENT

À L’ENCONTRE DE MARC BOUCOIRAN,

REPRÉSENTANT SYNDICAL À LA SNI

 

Nous venons d’apprendre que le ministre du travail M. Xavier BERTRAND, vient d'autoriser le licenciement de M. Marc BOUCOIRAN, militant syndical depuis plus de 20 ans et délégué syndical dans le groupe SNI (filiale d'intérêt général de la CDC et opérateur global pour le logement), aujourd’hui représentant de la section syndicale (RSS) du SNUP-FSU de la SNI.

 

Ce militant syndical, reconnu et engagé dans de très nombreux combats syndicaux sur le logement social et les droits des salariés est depuis plusieurs mois, sous le coup d’une procédure administrative de licenciement, engagée par le patron de la SNI, André YCHE, au motif d’abandon de poste dans les jours qui ont suivi son dé-mandatement syndical consécutif à un mouvement social durant le plan social à ADOMA et alors qu'il n'avait pas reçu personnellement cette information.

 

Malgré le refus de l'inspection du travail d'accepter son licenciement en démontrant le caractère de répression syndicale, la direction de la SNI a maintenu sa décision et fait appel auprès de Ministre du Travail. Ce dernier n’a pas suivi l’avis de l’Inspection du travail et vient d’autoriser le licenciement.

 

Les organisations syndicales du groupe CDC signataires, soutiennent ce militant syndical dont le licenciement est totalement infondé. Elles considèrent qu'il s'agit de réprimer un délégué très engagé. Elles demandent à M. André YCHE président du Groupe SNI de revoir sa position, en mettant fin à la procédure de licenciement. Elles souhaitent rencontrer rapidement M. YCHE pour aborder ce point avec lui.

 

Pour prendre contact avec le comité de soutien :

comite.soutien.marc.boucoiran@gmail.com

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 10:31

L’HEBERGEMENT D’URGENCE, UN COMBAT POUR LA DIGNITE

Les associations et organisations soussignées,

Constatant :

Que l’insuffisance de logements sociaux, la cherté du logement encouragée par les politiques publiques, la flambée des loyers et des charges, la hausse des expulsions locatives, le renforcement des discriminations, l’inflation des prix dans tous les domaines de la vie quotidienne, nourrissent une grave crise du logement et engendrent une augmentation considérable du nombre de personnes sans logis et mal-logées.

Que la pauvreté salariale et le chômage, le creusement des inégalités, le développement de l’insécurité sociale, le désengagement de l’État allant jusqu’à contester le principe même de la solidarité nationale et à accuser les populations vulnérables de creuser les dépenses publiques, nourrissent la crise du logement.

Que par ces choix,  l’Etat piétine les lois qui rendent effectif l’accès aux droits, particulièrement celui d’être hébergé décemment lorsque l’on est sans abri,  jusqu’à une orientation vers une structure d’hébergement stabilisée, de soin ou un relogement, en conformité avec les articles L 345-2-2 et L 345-2-3 du Code de l’action sociale et des familles.

Se félicitent :

Que l’association Droit au Logement, accompagnant des personnes victimes de la non-application de ce droit à l’hébergement, ait traduit l’Etat devant la juridiction administrative.

Que le Conseil d’Etat ait rendu le 10 février 2012 une décision déclarant que le non-respect par l’Etat des dispositions du Code de l’action sociale et des familles  est une atteinte à une liberté fondamentale, sans interroger la situation administrative de la personne sans abri.

Que suite à cette jurisprudence du Conseil d’Etat, le Tribunal Administratif de Paris, saisi d’un référé-liberté, ait rendu en quelques heures une ordonnance faisant obligation à l’Etat d’héberger une jeune mère et son enfant.

Qu’une avancée dans le respect d’un droit soit ainsi rendue possible par l’action en justice.

Décident :

De mettre en place ensemble un site ressource appelé « 115 juridique.org », et tout autre moyen approprié pour multiplier les actions en référé-liberté et obtenir l’hébergement en urgence de ceux et celles qui sont à la rue, ou le seront à la fin de la trêve hivernale des expulsions, et à la fin du plan grand froid.

Déclarent qu’une telle action, dont l’issue ultime devrait être l’éradication totale du mal-logement, s’inscrit  dans la lutte qu’elles mènent pour que notre société se mette en branle, resserre les filets de la protection sociale et fasse du droit au logement une liberté fondamentale.

1er Signataires (sauf avis contraire) :

ACDL, ADVOCACY, CAL, CNAFAL, DAL, LDH, RESF, SAF, Solidaires, SUD santé sociaux, Syndicat de la magistrature

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 09:40

 

Voir en images : 10-Mars-Non-Expulsions 10-Mars-Non-Expulsions

10-Mars-Non-Expulsions 7371

 

10-Mars-Non-Expulsions 7372

Manifestation à Paris contre les expulsions de locataires

Plus d'un millier de personnes - 1.200 selon la police, 4.000 selon les organisateurs - ont manifesté samedi à Paris pour dénoncer la prochaine reprise, le 15 mars, des expulsions locatives, a constaté une journaliste de l'AFP.

La trêve hivernale, au cours de laquelle les expulsions de locataires qui ne peuvent plus payer leur loyer sont interdites, court du 1er novembre au 15 mars.

 

"A l'approche de la fin de la trêve hivernale, nous demandons l'arrêt des expulsions sans relogement, l'application de la loi de réquisition de logements vacants, et de la loi Dalo (droit au logement opposable)", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'association Droit au Logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud. "Ce sont des mesures d'urgence que peut encore prendre le gouvernement actuel", a-t-il insisté.

 

Selon lui, des manifestations similaires ont eu lieu dans 27 autres villes.

"Plus de 100.000 familles sont potentiellement expulsables, mais nous ferons tout pour nous opposer à ces expulsions, même physiquement s'il le faut", a déclaré de son côté Serge Incerti-Formentini, président de la Confédération nationale du Logement.

 

A l'appel de la Plate-forme logement des mouvements sociaux, les manifestants ont marché de la Bastille à la place du Palais Royal, derrière une banderole "Non aux expulsions, un toit c'est un droit".

 

Plusieurs élus de gauche (NPA, Front de gauche, EELV, PCF) participaient à cette mobilisation d'associations (DAL, Jeudi Noir, Mrap, Comité action logement, Confédération nationale du Logement, etc.) et de syndicats (CGT, FSU, Solidaires, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France).

 

Les manifestants réclamaient également la production de plus de logements sociaux, des sanctions accentuées pour les maires qui refusent de construire du logement social, et un encadrement des loyers.

 

Odile Barral, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature, a également rappelé que les magistrats étaient "bien placés pour voir la précarisation de la société. On voit de plus en plus d'expulsions de familles sans proposition de relogement".

 

Les expulsions locatives effectives par la force publique ont augmenté de 10,1% en 2010, à 11.670 contre 10.597 l'année précédente, selon les calculs de l'AFP à partir des chiffres communiqués fin 2011 par le ministère de l'Intérieur.

 

 AFP

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 18:36

La Ligue des droits de l’Homme appelle à participer aux manifestations du 10 mars pour une autre politique publique du logement au rebours de ce qui s’est fait pendant des années, une politique à coucher dehors au sens propre pour tant de gens.

 

La crise du logement frappe des millions de personnes en raison du prix des loyers, du manque de logements sociaux, et d’une orientation vers les profits du marché immobilier et non pour la demande sociale. La Cour européenne des droits de l’Homme le disait déjà en 1986 (Arrêt James du 21 février) : « le logement [est] un besoin primordial dont on ne saurait abandonner la satisfaction aux forces du marché ». 25 ans après, la sentence reste toujours valide. Se loger est pour chacun une nécessité vitale. Spéculer sur cette nécessité pour faire du logement une marchandise rentable est particulièrement scandaleux.

 

La Ligue des droits de l’Homme dénonce donc le désengagement de l’Etat qui se traduit par l’absence de mesure de relance massive de la construction du logement social accessible aux ménages les plus modestes. Cette scandaleuse absence de volonté politique renvoie de fait le droit effectif au logement au rayon des moulinets de tribune.

 

Pourtant sans logement ou mal logés, elles et ils ne sont pas sans droits !

La Ligue des droits de l’Homme demande un moratoire afin qu’à la date du 15 mars, qui marque la possibilité légale de pratiquer des expulsions locatives, aucune ne soit opérée sans relogement ou hébergement ; que des familles avec enfants, des sans-abris toujours plus nombreux, soient condamnés à vivre dans la rue, à errer d’habitats insalubres en abris de fortune à cause du manque de logements et d’hébergements en nombre suffisant est un scandale auquel il faut mettre fin.

 

La LDH demande par ailleurs qu’il soit mis fin à un système des hébergements qui contraint les gens à errer quotidiennement d’un foyer d’hébergement à un autre, sans considération pour le lieu de travail ou celui de la scolarisation des enfants.

 

Cette situation qui sévit depuis des années, constitue une atteinte intolérable à la dignité des personnes. Elle doit changer. Loger les habitants, tous les habitants, est une responsabilité première de l’Etat républicain ; elle relève d’une volonté engageant la puissance publique dans une perspective globale associant les politiques de la ville, de l’urbanisme, du foncier, de l’habitat, et de l’aménagement du territoire. Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est une condition indispensable à l’accès à une citoyenneté effective.

 

C’est pourquoi, La Ligue des droits de l’Homme appelle à manifester le 10 mars, partout en France pour une autre politique du logement qui répondent aux besoins des sans-logis et des mal-logés.

 

A l’appel de la Plateforme logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d’ organisations politiques (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des droits de l’Homme, des manifestations se dérouleront dans plus de vingt villes, samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier, La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours …)

 

En Ile-de-France, la manifestation se déroulera à partir de 14h30, Place de la Bastille.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 12:25

A l’appel de la plate logement des mouvements sociaux (25 associations et syndicats), avec le soutien d’ organisations politiques de gauche (EELV, Front de Gauche, NPA, PG), avec la participation de la Ligue des Droits de l’homme, des manifestations se dérouleront dans plus de 20 villes, Samedi 10 mars (Amiens, Angers, Bordeaux, Clermont Ferrand, Forcalquier,  La Rochelle, Lille, Lorient, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Notre Dame des Landes, Paris, Poitiers, Rennes, Toulon, Tours ...)

A Paris, la manifestation se déroulera à partir de 14h30 Place de la Bastille .


Plate forme logement des mouvements sociaux : AC !, ACDL, AFVS, AITEC, CAL, CAHL 94, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Bagagérue, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France ...
 
Avec le soutien : ANECR, EELV, NPA, Front de Gauche, Parti de Gauche
Et la participation de
: LDH ...

 

 

 

urgence logement cherUN TOIT C’EST UN DROIT !

 

MANIF LOGEMENT SAMEDI 10 MARS

14H30 – PLACE DE LA BASTILLE

 

 

Le 15 mars sonne le retour des expulsions, l’angoisse pour des dizaines de milliers de familles d’être jetées à la rue avant sombrer dans l’exclusion... Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent.

 

Les fins de mois sont dures …

 

C’est une politique délibérée des gouvernements qui depuis 10 ans, encouragent le logement cher, et soutiennent les milieux de l’immobilier, (bailleurs privés, spéculateurs, BTP, banques), qui s’enrichissent sur le dos des locataires et des accédants. Le logement cher, c’est le racket des couches populaires : jeunes, salarié-e-s, précaires, mères isolées, migrants, retraités, handicapés ... En plus, les statuts locatifs sont attaqués et précarisés, même en HLM.

 

Ce n’est pas une fatalité ! il faut se réveiller ! Le logement prend place dans la campagne électorale poussé par le mouvement social et revendicatif. Tous ensemble : on peut gagner, le projet de loi interdisant de vivre dans un camping plus de trois mois a été abandonné, un projet de loi pour encadrer les loyers a été adopté au Sénat , …

 

Mr Sarkozy nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs et les grands bailleurs et patrons du BTP.  STOP !!

À quelques semaines des élections, la crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé ... EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

 

ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel  des sans-logis, jusqu’au relogement. !

 

BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE  Encadrement et baisse de 10 à 20%  des loyers privés, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

 

RÉALISATION MASSIVE DE HLM !  150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation...), un service public du logement !

 

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT ! Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

 

 

Plate forme logement des mouvements sociaux : AC, ACDL, AFVS, AITEC, ATTAC, CAL, CAHL 94, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Bagagérue, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France

Avec le soutien de :

 

 

http://contrelelogementcher.org

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 10:13

 non-expulsions-CNL.jpg

 

 

Dès le 15 mars, fin de la trêve hivernale,
des milliers de familles vont être  expulsées de leur logement

 

 

 

Les causes en sont que les familles victimes de la crise économique, avec des millions de sans emplois ou de revenu insuffisant (petites retraites, bas salaires, minima sociaux), sont accablées par le coût du loyer, des charges, et de l’énergie. De plus en plus de ménages, surtout les plus modestes, consacrent plus de la moitié de leur revenu à la charge logement. Les plans d’austérité du gouvernement à répétition ne font qu’aggraver cette situation.

 

L’expulsion, un moyen moyenâgeux

Jeter une famille à la rue est injuste, c’est encore plus injuste pour les enfants. Peu leur importe
la peur des familles de voir jaillir au petit jour l’huissier, l’officier de police judiciaire et le serrurier pour les jeter dehors de leur logement. Peu leur importe le traumatisme apporté à la famille, aux enfants, peu leur importe les conséquences immédiates pour tout simplement survivre. Alors que dans le même temps, certains vivent dans l’abondance, se vautrent dans la luxure et se voient couvrir de cadeaux et d’exonérations fiscales par le gouvernement.

 

La machine à expulser mise en place par les gouvernements Sarkozy

La loi Boutin a réduit par trois les délais d’expulsion qui permettent de trouver des solutions pour les
familles, la remise en cause du maintien dans les lieux, l’abaissement des plafonds de ressources avec l’objectif de pousser les gens hors du logement social et ainsi masquer l’échec de la politique du logement des gouvernements Sarkozy.

 

Refusons l’injustice, exigeons une autre politique

La CNL entend s’opposer avec tous ceux qui le souhaitent à ces nouvelles vagues d’expulsions en
organisant une semaine d’action du 3 au 10 mars 2012. Ensemble faisons entendre notre refus d’une société à deux vitesses, notre volonté d’en finir avec ce système moyenâgeux qui est l’expulsion.

 

 Exigeons

à  L’arrêt des expulsions et des saisies

 à Le gel des loyers et la maîtrise des charges

 à La réévaluation de 25 % des aides aux logements

 à  L’abrogation de la loi Boutin

 à La construction de 250 000 logements véritablement sociaux par an

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 00:17

LILLE :
3H “CONTRE LE LOGEMENT CHER , UN TOIT C’EST UN DROIT !”
A l'appel de la Plate-forme Logement des Mouvements sociaux,
A l’initiative de Droit Au Logement et de la Fondation Copernic  


JEUDI 16 FÉVRIER 2012, de 18h30 à 22h
SALLE DU GYMNASE SEBASTOPOL
LILLE

ENTRÉE LIBRE,  

 

Faites-le savoir et venez nombreux




PREMIER-E-S INTERVENANT -E-S

Associations de mal-logés, locataires, solidarité :

Jean-Baptiste EYRAUD (porte parole de Droit Au Logement)
Elodie FUMET (Confédération Syndicale des Familles)
Serge INCERTI-FORMENTINI
( président de la Confédération Nationale du Logement)
Willy PELLETIER (coordinateur général de la Fondation Copernic)
MARGAUX LEDUC (Jeudi Noir)

Représentants de Partis politiques :



Martine BILLARD (coprésidente du PG – Front de Gauche)

Patrick BRAOUEZEC (député de Seine Saint Denis - président de la communauté d'agglomération Plaine Commune)

Audrey LINKENHELD (maire-adjointe de Lille PS, chargée du logement)

Dominique VOYNET (maire de Montreuil, Europe Ecologie / Les Verts)



Syndicats :


CGT - FSU - SOLIDAIRES



Le logement est entré dans la campagne électorale. La droite  nous annonce des mesures qui précarisent les locataires, fragilisent les HLM, soutiennent les spéculateurs, les grands bailleurs et les patrons du BTP…
La crise du logement s’aggrave. Beaucoup ont peur de se retrouver un jour à la rue. Le logement doit être un droit, comme l’éducation ou la santé ...
EXIGEONS TOUS ENSEMBLE :

L’ARRÊT DES EXPULSIONS ! Application et amélioration de la loi DALO, de la loi de réquisition, de l’obligation d’accueil inconditionnel  des sans-logis, jusqu’au relogement. !
 
LA BAISSE DES LOYERS ET DE L’ÉNERGIE !
Encadrement et baisse de 10 à 20%  des loyers, des charges, hausse des allocations logement, taxation de la spéculation, suppression des cadeaux fiscaux aux riches !

LA RÉALISATION MASSIVE DE HLM !
 150 à 200 000 par an (PLUS, PLAI) aux normes environnementales, renforcement du Livret A et du 1% logement, gel des loyers HLM et des charges, abrogation des mesures de marchandisation des HLM (CUS, ventes, démolition, privatisation...), un service public du logement !

UN LOGEMENT C’EST UN DROIT !
Abrogation des Lois qui précarisent les locataires ( loi Boutin, congé vente … ), relogement des habitants de taudis, toxiques (saturnisme), de bidonville ; des droits pour les habitants de camping, de foyers, d’habitat hors norme et/ou choisi ; soutien à l’habitat coopératif …

 

Signez la pétition http://contrelelogementcher.org




Plate forme logement des mouvements sociaux au plan national : AC,  AFVS, AITEC, ATTAC, CNL, CGL, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, SAF, …

Contact organisation du meeting  :
DAL NPC  03 20 30 89 30
Philippe Deltombe 06 80 98 62 31
http://www.droitaulogement.org/

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:54

RASSEMBLEMENT contre les EXPULSIONS 87 rue des Maraichers : samedi 28 janvier à 11h30

Retrouvons-nous une nouvelle fois samedi prochain devant cet immeuble, pour affirmer notre refus : PAS D'EXPULSION SANS RELOGEMENT ! PAS D'EXPULSION PENDANT LA TREVE HIVERNALE !

La mobilisation engagée ensemble doit marquer une nouvelle étape et mettre en échec la menace qui pèse directement sur ces deux familles, et qui, si elle devait être mise en oeuvre, pourrait ensuite s'étendre et frapper beaucoup d'autres menacés d'expulsion ! Venez nombreux !

Après la « déclaration commune » adressée par les associations et syndicats- ACDL, ATD Quart Monde, AFVS, CSF, DAL, Fondation Copernic, Jeudi Noir, MRAP, Syndicat de la Magistrature, les confédérations CGT, SOLIDAIRES, FSU - et rejointe ensuite par de nombreux élus parisiens, une pétition citoyenne a été lancée ce soir (pièce jointe).


Pétition du 87 rue des Maraîchers, Paris 20e

 

« Expulsion en hiver de familles prioritaires DALO:   inacceptable ! »

Deux familles avec enfants, reconnues prioritaires au titre du DALO et victimes d’une escroquerie au bail il y a près de sept ans,  sont menacées ces prochains jours d’une mise à la rue en hiver dans le 20e arrondissement de Paris. 
 
Cette situation - presque ahurissante-  est profondément scandaleuse et parfaitement  inacceptable.  Après des années d’abandon de gestion, la famille propriétaire de l’immeuble a obtenu  un jugement d’expulsion, en  début 2011 , contre ces deux familles pour occupation sans titre :   mais, la préfecture de Police leur avait donné  l’assurance, cet automne, de ne pas les expulser  avant le printemps 2012. Les choses se sont compliquées fin décembre:

-  Un premier jugement du tribunal administratif du  9 septembre 2011 condamne  le préfet à  reloger  la  famille T.  au titre du DALO (sous astreinte de 500 euros  par mois  de retard) 

-  Un autre jugement (en référé) du tribunal administratif du 22 décembre 2011  enjoint  le préfet de police à expulser les familles avant le 10 Janvier 2012 ou à défaut  de payer une astreinte de  50 euros par jour de retard. 

L’Etat voudrait ne respecter que la seconde  de ces condamnations. Ainsi, deux familles avec enfants seraient mises  à la rue en pleine trêve hivernale sans proposition de logement….
 
Avec les associations et de nombreux élus parisiens, nous interpellons le Gouvernement, le Secrétaire d’Etat au logement et le Préfet de Police pour qu’il n’y ait plus « deux poids, deux mesures » dans l’application des Lois, et que les relogements prévus  par la loi DALO soient enfin appliqués, avant toute expulsion. 
 
PAS D’EXPULSION SANS RELOGEMENT !

PAS D’EXPULSION PENDANT LA TREVE  
     
     
     
     
     
     
 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:30

Campagne Contre le logement cher, un toit c’est un droit !

Marche à Neuilly sur Seine, dimanche 22 janvier

RV 14h30 – M° Pont de Neuilly

 

Un comble ! la Mairie de Neuilly, commune qui compte moins de 4% de logement sociaux, saisit la commission de recours concernant l’application de l’article 55 de la loi SRU pour être exonérée de l’amende due lorsque l’objectif de réalisation de 20% de logements sociaux en 20 ans n’est pas atteint. La commission se réunira mercredi 25 janvier, à 9h30, à la Défense. Là où la ville de Neuilly aurait pu réaliser des logements sociaux, elle a fait autre chose, et le peu réalisé loge trop souvent des riches.

 

Les riches préfèrent vivre entre riches et bafouer la loi. Ainsi, plus des trois quarts des objectifs fixés par la loi n’ont pas été réalisés (77%), et plus de la moitié des logements réalisés sont destinées aux classes moyennes aisées.

 

Cette demande d’exonération est particulièrement choquante, venant de la Ville moyenne

la plus riche de France, où un ménage sur neuf est éligible à l’ISF, (en tête du palmarès), qui réuni en proportion le plus grand nombre de millionnaires et d’hyper riches, et qui demeure le “village” du Président de la république.

 

Si le marché immobilier est trop cher pour préempter, la Ville pourrait augmenter les impôts locaux, qui sont aussi parmi les plus faibles en France. Mais on n’augmente pas les impôts à Neuilly, pour loger les pauvres gros contribuables ne manquent pas : en plus d’être cupides, seraient ils pingres ? Il s’agit aussi d’une stratégie pour maintenir intact ce petit ghetto de riches.

 

Dimanche nous manifestons, bruyamment, pour demander à la Mairie de retirer ce honteux recours et de respecter la loi.

 

Mais nous manifestons aussi pour dénoncer la flambée des loyers, la spéculation immobilière et financière, qui enrichissent les rentiers de Neuilly et d’ailleurs, et qui tondent locataires et accédants, nourrissent la crise du logement et son cortège d’expulsions, de sans abris, et de misère.

 

Pour la baisse des loyers tout de suite, la réalisation massive de logements sociaux, 30% de logements sociaux dans chaque commune (même à Neuilly),  l’application et le respect des loi (DALO, SRU, obligation d’accueil des sans logis, et réquisition), l’arrêt des expulsions... !!

 

 

Un toit c’est un droit !!

A l’appel de la plate forme logement des mouvements sociaux

Premiers signataires :

DAL, Jeudi noir, CNL, CSF, CGT, FSU, Solidaire, Fondation Copernic, AC, ACDL, AFVS, AITEC, CAL, CAHL 94,  CGL 75 et national,  CNAFAL, COPAF, Advocacy, Bagagérue, HALEM, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, …

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